Marée Basse
L’humain s’en est allé. Ce coin de Provence respire à nouveau.

Le mois de septembre signe la fin d’une hystérie collective. Celle consistant à envahir un littoral méditerranéen victime de sa sublime géographie. Deux mois pendant lesquels le touriste grouille et s’ébat de toute part.

Marée haute nuit et jour.

Intense circulation, vacarme, pollution, incivilité… La surfréquentation des sites « protégés » est une calamité pour la Nature. Qu’elles soient terrestres ou sous-marines, qu’advient-il des bêtes ? Au cours de ces deux mois, la réponse est en suspension. On « fait du fric » d’abord, on protègera plus tard… Peut-être. Réguler l’humain n’est pas encore à l’ordre du jour dans les cerveaux administrateurs. 

L’humain a choisi la quantité. La qualité eût été préférable. L’addition un jour viendra, à moins que les premières sanctions déjà ne nous parviennent : virus, guerre, catastrophes « naturelles »… le pire est devant nous, mais appliquons-nous à regarder ailleurs.

Aujourd’hui rien ne vient perturber mes yeux à la lecture de ce panorama. J’ai échappé au pire. L’humain s’en est allé. Ce coin de Provence respire à nouveau.

Marée basse.

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